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Comment j'en suis arrivé là ! ! J'eus la chance, dans mon adolescence, de suivre un double itinéraire. Tout en préparant une thèse de doctorat en biochimie, thèse qui devait me conduire plus tard vers la recherche fondamentale, je m'intéressai de près au symbolisme de l'astrologie. J'apprenais ainsi deux langages, et par conséquent deux formes de pensée : celui de la science avec sa méthodologie rigoureuse, l'usage du doute systématique comme garde-fou contre les interprétations faciles, l'importance du dialogue sans cesse renouvelé entre la théorie et la pratique. Je réalisai en même temps le gouffre qui sépare la science de sa médiatisation, et à quel point les chercheurs sont souvent - et à juste raison - beaucoup plus prudents que l'homme de la rue en ce qui concerne ce lieu commun qui consiste à croire que tous les problèmes seront résolus par plus de techniques, plus de connaissances, et plus d'argent pour alimenter le processus de découverte. Si tel était vraiment le cas le cancer devrait être éradiqué depuis longtemps de la surface du globe. La seconde forme de pensée s'est progressivement développée par l'apprentissage puis l'emploi du langage astrologique. Je découvris alors que ce système n'était pas simple superstition mais reposait sur des "lois". Et surtout qu'il donnait des résultats convaincants lorsque ces "lois" étaient appliquées. Nous écrivons "lois" entre guillemets car elles ne sont probablement pas formulables en termes mathématiques comme le sont les lois de la physique par exemple. Longtemps je me demandai s'il était possible de créer des ponts entre ces deux domaines de la connaissance. Déjà ceux-ci étaient - et sont encore ! - inexistants dans le simple dialogue entre scientifiques et astrologues. Lorsque je m'aventurai à parler astrologie dans le laboratoire où je travaillais je fus, au mieux, reçu avec une indifférence polie. Je réalisai alors à quel point ces attitudes de refus, voire ces réactions émotionnelles vives contre une supposée "superstition", cachent en réalité des peurs face à un monde inconnu qui remet bien souvent en cause sept ans d'études universitaires destinées à spécialiser l'étudiant dans un domaine de recherche extrêmement pointu. Sans parler évidemment des scientifiques qui risquent leur carrière si jamais, d'aventure, ils prennent position en faveur d'une quelconque science dite "ésotérique". Le scientifique est prisonnier de son image et de sa formation, l'inventivité est sur des rails, sans doute sont-ce les signes avant-coureurs d'une crise future. Une porte s'ouvrit lorsque J.P. Garel, directeur du Centre de Biophysique de Clermont-Ferrand, me proposa de participer à l'organisation d'un mini-colloque sur le thème "cerveau gauche : science et société en sont-elles victimes ?". La mode était alors à l'étude du cerveau et de ses mécanismes, plusieurs ouvrages venaient de sortir sur la question avec , en gros, deux écoles de pensée : Celle dont le représentant le plus connu est J.P. Changeux qui, dans Matière à pensée défend la thèse d'une origine biologique des processus mentaux. L'autre courant, représenté par le prix Nobel de médecine John Eccles, soutient que le cerveau n'est qu'un intermédiaire entre le monde abstrait des idées et le monde concret de notre vie quotidienne. Il se comporterait comme un récepteur radio, captant les idées "qui sont dans l'air". Quelque soit la nature de la réalité, ces présupposés renvoient au fonctionnement du cerveau humain. Le mode gauche privilégie un temps linéaire, le mode droit opte pour une vision globale non séquentielle. Les idées présentées ici s'inspirent de ce dernier mode de perception d'une réalité peut-être à jamais inconnaissable en soi.
Etudes Universitaires 1982-1985 : Thèse de doctorat (mention T.B.)
1981-1982 : D.E.A. de sciences alimentaires,
1980-1981 : Mathématiques appliquées à la Biologie.
1978-1980 : Maîtrise de Biologie Moléculaire,
1976-1978 : Deug de Biologie,
Autre formation 09/1989-03/1990 : Stage de communication d'entreprise
Publications scientifiques. Bige L., Ouali A, Valin C. Purification and characterisation of a low molecular weight cysteine proteinase inhibitor from bovine muscle (1985) Biochem Biophys. Acta 843 269-275 Ouali A., Bige L., Obled A., Lacourt A., Valin C, Small and hight molecular weight proteinases inhibitors from bovine muscle (1985). Proc. Int. Sym; on cysteine proteinase and their inhibitors, Portoroz, Yougoslavia, 545-554. Bige L. Application des cristallisations au chlorure de cuivre à l'analyse globale de l'eau: données expérimentales in L'eau vecteur d'information (15 auteurs) (1988), ed. Centre de Biophysique. Bige L., Garel J.P. Experimental evidence of biophysical states of water
by means of thesigraphy, a global analytical method (1990) Bige L., Garel J.P. La thésigraphie (1990) in Sciences du vivant Vol. I.
Activité professionnelle Depuis 1990 :
1988-1991 :
1987-1988 :
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